Frédéric Chopin
Né à Zelazowa Vola (Pologne) en 1810
Mort à Paris le 17 octobre 1849
"Bizarre compositeur. Il n’a pas énormément écrit, et quasiment que pour une seul instrument, le piano. Il n’a rien inventé sur la forme, y compris les nocturnes que l’on doit à Field. Il n’est pas resté dans les mémoires comme un interprète virtuose, ici Liszt et Thalberg l’ont devancé. Malgré tout cela il est peut être le plus populaire des musiciens. Sa tombe au père La Chaise est la plus fleurie des tombes de Paris et des cars entiers de touriste le visitent. Plusieurs de ses pièces sont parmi les plus connue de la musique. Je dois avouer que j’ai cédé moi-même à cette fascination collective. Il a été une de mes icônes d’adolescent, et je ne l’ai jamais renié. Il est un des plus grand, car il parle au cœur comme à l’esprit… tous n’ont pas cette chance".
DD…
1er mars 1810
De père français et de mère polonaise, Frédéric François (Fryderyk Franciszek) Chopin naît à Zelazowa Wola, près de Varsovie.
17 mars 1830
Chopin crée à Varsovie son Deuxième Concerto pour piano, en fa mineur, opus 21.
11 octobre 1830
Chopin crée à Varsovie son Premier Concerto pour piano, en mi mineur, opus 11.
1er novembre 1830
Chopin part pour Vienne ; il ne reverra jamais la Pologne.
29 novembre 1830
Début de l’insurrection de Varsovie.
Septembre 1831
Chopin s’installe à Paris. Il y fréquentera l’émigration polonaise chassée par la répression russe.
1833
Chopin publie, sous le titre Exercices, ses Douze Études pour piano, opus 10, dédiées à Franz Liszt.
1835-1837
Chopin compose ses Douze Études pour piano, opus 25, dédiées à Marie d’Agoult, compagne de Franz Liszt.
Automne de 1836
Chopin fait la connaissance de George Sand ; sa liaison, orageuse, avec la femme de lettres durera plus de dix ans, jusqu’en août 1847.
Hiver 1838-1839
Il réside avec George Sand à la chartreuse de Valdemosa, à Majorque, où il achève en janvier 1839 ses 24 Préludes, opus 28. Les 24 tonalités, alternativement majeures et mineures, sont classées de telle sorte que chaque ton majeur (ut, sol, ré, la, mi, si, fa...) est suivi de son relatif mineur (la, mi, si, fa dièse, ut, sol, mi...).
1840
Chopin publie sa Deuxième Sonate pour piano, en si bémol mineur, opus 35 ; le troisième mouvement de cette sonate, « Marche funèbre : lento », est une des plus célèbres pièces de l’histoire de la musique.
21 février 1842
Chopin créée sa Troisième Ballade pour piano, en la bémol majeur, opus 47.
1846
Chopin achève sa Polonaise-Fantaisie, en la bémol majeur, opus 61.
1848
À Londres, Chopin joue devant la reine Victoria ces valses, nocturnes, polonaises et mazurkas qui ont jalonné tout le cours de sa carrière.
17 octobre 1849
Chopin meurt à Paris, dans un appartement du 12, place Vendôme, de la tuberculose dont il était atteint depuis de nombreuses années.
Prise de vue
Au lendemain de la mort de Chopin, Liszt, son ami, écrivait : « ... Quelle que soit la popularité d’une partie de ses productions, il est néanmoins à présumer que la postérité aura pour ses ouvrages une estime moins frivole et moins légère que celle qui leur est encore accordée. Ceux qui, dans la suite, s’occuperont de l’histoire de la musique feront sa part – et elle sera grande – à celui qui y marqua, par un si rare génie mélodique, par de si heureux et si remarquables agrandissements du tissu harmonique [...]. On n’a point assez sérieusement et assez attentivement réfléchi sur la valeur des dessins de ce pinceau délicat, habitué qu’on est de nos jours à ne considérer comme compositeurs dignes d’un grand nom que ceux qui ont laissé pour le moins une demi-douzaine d’opéras, autant d’oratorios et quelques symphonies [...]. On ne saurait s’appliquer à faire une analyse intelligente des travaux de Chopin sans y trouver des beautés d’un ordre très élevé [...]. Ses meilleurs ouvrages abondent en combinaisons qui, on peut le dire, forment époque dans le maniement du style musical. »
La postérité a-t-elle rendu justice à Chopin dans le sens où l’entendait Liszt? Il est permis de penser que non. En fait, la personne et l’œuvre de Chopin occupent dans l’image qu’on se fait généralement de l’Europe musicale du XIXe siècle une position singulière et, somme toute, paradoxale. Une douzaine de ses pièces pour piano sont parmi les morceaux les plus populaires de toute la musique. Mais cette sorte de gloire, servie par une abondante littérature sur la personne du musicien, a contribué à créer autour de lui une aura de légende, préjudiciable à la connaissance objective de son œuvre.
On a tant dit sur Chopin, on a tant joué toujours les mêmes Valses, les mêmes Polonaises, les mêmes Nocturnes, les mêmes Préludes que la lecture sincère de son œuvre devient de plus en plus difficile. Le mythe de Chopin nous empêche de considérer Chopin tel qu’il fut.
1. Le voyageur polonais
À l’école des meilleurs
De souche française par son père, natif de Marainville en Lorraine, Frédéric Chopin est né à Zelazowa Wola, dans les communs du château des Skarbek où ses parents étaient logés. Son père, Nicolas Chopin, était alors précepteur des enfants de la comtesse Louise Skarbek ; il avait épousé en 1806 Justine Krzyzanowska, parente pauvre de la maîtresse de maison. Mais les Chopin déménagèrent peu après pour s’installer à Varsovie où Nicolas Chopin venait d’être appelé à collaborer à l’enseignement de la langue française au lycée. C’est à Varsovie que le jeune Frédéric passera toute son enfance. Sa mère, très musicienne, lui donne les premières leçons, puis, sentant l’attirance de son fils pour le piano, le confie pour des études régulières à Vojtëch Zywny. Dès l’âge de huit ans, il était capable de jouer dans une soirée privée. Improvisateur né, il s’essaie à l’écriture. Une Polonaise en sol mineur est publiée chez J. J. Cybulski. L’année suivante, le 22 février 1818, il est invité à exécuter en public un concerto d’Adalbert Gyrowetz. La gloire de l’enfant prodige a vite fait le tour de la capitale. Ses parents auraient pu exploiter un talent aussi exceptionnel. Ils préférèrent sagement lui faire suivre des études au lycée. En même temps, ils le confiaient à Josef Elsner pour les premières leçons d’écriture musicale. Peu d’années après, Chopin était admis au Conservatoire. Josef Elsner témoigne envers son élève d’une remarquable intelligence : son enseignement n’étouffe pas l’individualité créatrice. Dans son rapport sur les examens de 1829, le maître attribue à l’élève de troisième année d’« étonnantes capacités » et le qualifie de « génie musical ».
En 1828, au mois de septembre, Chopin quitte pour la première fois le territoire polonais. Ses déplacements seront toujours fructueux pour lui. À Berlin, il visite minutieusement la ville et fréquente l’Opéra. À Vienne, où il se rend en 1829, il fait la connaissance des meilleurs musiciens. Il donne un premier concert, le 11 août, qu’il doit répéter dès le 29 du même mois. La critique lui est bienveillante, appréciant combien « son genre et sa manière de jouer sont éloignés des formes normales », mettant l’accent sur le « soin qu’il prend de la musique elle-même, et non seulement pour plaire » (Wiener Theaterzeitung). À Prague, il est frappé par la beauté des trésors de la cathédrale. À Dresde, il passe des heures entières à la galerie de peinture et va voir au théâtre le Faust de Goethe, spectacle agrémenté d’Interludes de Spohr dont Chopin relate « l’horrible mais grande fantaisie ».
L’hôte de France
Le 1er novembre 1830, il quitte la Pologne pour un nouveau voyage d’étude qui doit le conduire jusqu’à Paris. C’est le véritable voyage d’adieu. Il avait emporté dans ses malles tout son bagage musical : les deux Concertos, quatorze Polonaises, vingt Mazurkas, neuf Valses, huit Nocturnes et les premières études de l’opus 10 qu’il intitulait Exercices. C’est à Stuttgart qu’il apprend l’échec de l’insurrection de Varsovie. Il exprime son désespoir dans son carnet de voyage (Notes de Stuttgart) et, dit-on, dans deux nouvelles compositions, l’Étude en ut mineur, op. 10 no 12, et le Prélude en ré mineur. Il arrive à Paris en septembre 1831. Désormais la France allait être sa nouvelle patrie. Dès son premier concert, à la salle Pleyel le 26 février 1832, Chopin a conquis la capitale ; il est appelé à donner des leçons à l’élite de la société. C’est un habitué des salons des Rothschild, Léo, Plater, Czartoryski, Potocki ; il mène grand train. Il a l’occasion de sympathiser avec Heinrich Heine, et plus encore avec Liszt qui le présente à George Sand. Une liaison plus ou moins orageuse devait rapprocher le musicien de la romancière plus de dix années durant. C’est avec elle qu’il passa l’hiver de 1838 à la chartreuse de Valdemosa, à Majorque. Ensuite, c’est le séjour à Nohant où il rencontre, entre autres, Balzac et Delacroix. Chopin, discret et réservé de nature, si ce n’est dans son œuvre pianistique, ne nous renseigne guère sur l’état de ses sentiments. Si George Sand publie, en 1846, un roman, Lucrezia Floriani, où elle tente d’expliquer les malentendus du couple, du moins a-t-elle exprimé le désir qu’une grande partie de la correspondance à ce sujet soit détruite.
Le 16 février 1848, Chopin donne son dernier concert à Paris, salle Pleyel. Le 22 du même mois, la révolution éclate. Ayant perdu la plus grande partie de ses leçons, il se décide à se rendre en Angleterre sur l’invitation de son élève écossaise Jane Stirling. Il s’était déjà fait connaître à Londres lors du voyage qu’il y avait effectué avec Camille Pleyel en 1837. Il y arrive à nouveau le 20 avril 1848 ; mais, si entouré de soins qu’il fût, le climat londonien n’est guère favorable à sa santé déjà très compromise. Il donne cependant un concert chez la duchesse de Sutherland en présence de la reine Victoria et de sa cour, se rend en Écosse, joue deux fois à Édimbourg, puis à Manchester, à Glasgow, enfin il revient à Londres, où, malade, les médecins lui conseillent de ne pas séjourner.
Il se décide alors à revenir en France, après un nouveau concert au Guildhall (16 nov. 1848). À Paris, il retrouve ses intimes pour le choyer. Mais il n’a plus foi en la guérison. Les notes du journal d’Eugène Delacroix apportent de précieux renseignements sur cette dernière année de la vie de Chopin. Il n’est pas satisfait de ses dernières compositions ; il déchire et brûle de nombreuses pages et, quelque temps avant sa mort, survenue le 17 octobre 1849 entre trois et quatre heures du matin en son dernier domicile parisien, place Vendôme, il exprime la volonté de brûler tout ce qu’il ne juge pas digne d’être édité, à l’exception de la Méthode des méthodes. « Je dois au public et à moi-même, déclare-t-il, de ne publier que des choses bonnes. » Fontana, heureusement, obtint toutefois de la famille Chopin l’autorisation de sauver de l’oubli un certain nombre de pièces dont la belle Fantaisie-impromptu en ut dièse mineur. Ces pièces sont numérotées opus 66 à 74.
Les funérailles de Chopin furent célébrées solennellement en l’église de la Madeleine et son corps fut inhumé au Père-Lachaise. On répandit sur son cercueil la poignée de terre polonaise qui lui avait été offerte dans une urne lorsqu’il quitta son pays le 2 novembre 1830. Selon les désirs du défunt, son cœur fut transféré à l’église Sainte-Croix de Varsovie.
2. Le legs pianistique
Le piano inspirateur
Un précieux index thématique des diverses compositions de Chopin nous est fourni par la table des matières qu’il écrivit avec Franchomme pour la collection complète des œuvres réunies par Jane Stirling et corrigées de la main du maître. Cet index est reproduit en tête de l’édition monumentale soigneusement publiée par Édouard Ganche, alors président de la société Chopin (3 vol., Oxford University Press, 1928-1933). Cet ouvrage, qui se conforme strictement aux manuscrits authentiques et à l’édition princeps devenue depuis longtemps introuvable, devait apporter les plus magnifiques surprises, révélant toutes les hardiesses de la plume de Chopin, si malencontreusement « rectifiées » par des révisions qui leur ôtaient toute originalité.
L’essentiel de l’œuvre de Chopin est destiné au piano dont le compositeur était lui-même un exécutant virtuose. Grâce aux travaux des facteurs, parmi lesquels on peut noter Érard et Pleyel, le piano moderne, avec toutes ses possibilités expressives, était né, permettant à Chopin d’affirmer sa personnalité musicale.
Chopin inaugure un nouveau mode de rapports entre l’instrument et le compositeur. Le piano semble n’être plus, pour lui, le moyen de faire entendre une certaine musique ; c’est, au contraire, la composition qui devient le moyen de faire « chanter » le piano : le piano lui-même est sa principale source d’inspiration. De là vient sans doute la légende d’un Chopin plus improvisateur que compositeur au sens classique du terme. En fait, le simple examen de ses manuscrits et l’analyse approfondie de ses partitions suffisent à démontrer la préméditation rigoureuse de son écriture.
Des « phrases au long col »
Très peu de thèmes de Chopin ont le caractère, généralement bref, ferme et arrêté, de l’idée symphonique. À moins qu’ils n’aient volontairement celui de la danse (Polonaises, Mazurkas, Valses, etc.), ses thèmes sont de caractère vocal. Marcel Proust a bien su les définir tout en imitant leur tournure, lorsqu’il écrivait « les phrases au long col sinueux et démesuré de Chopin, si libres, si flexibles, si tactiles, qui commencent par chercher et essayer leur place en dehors et bien loin de la direction de leur départ, bien loin du point où on avait su espérer qu’atteindrait leur attouchement, et qui ne se jouent dans cet écart de fantaisie que pour revenir plus délibérément – d’un retour plus prémédité, avec plus de précision, comme sur un cristal qui résonnerait jusqu’à faire crier – vous frapper au cœur ».
Mais la mélodie de Chopin n’est pas toujours faite de figures ornementales. La seule analyse de ses Préludes suffirait à nous en convaincre. Nous la trouvons formée d’accords bondissants (Prélude en sol majeur) ou figurée par un déploiement continu d’accords brisés successifs (Prélude en mi bémol mineur). Elle revêt l’aspect de la polymélodie au sens où nous l’entendions à l’époque de la pré-Renaissance (Prélude en ut majeur). Tout en restant diatonique, Chopin se sert du chromatisme avec génie. C’est souvent chez lui façon d’exprimer une certaine morbidesse en l’enveloppant de grâce et de mystère. Les traits « broderies » dans lesquels on était tenté de trouver une pointe d’italianisme sont en réalité chez Chopin des envolées harmoniques du goût le plus délicat, dont il est indécent d’accentuer ou de ralentir les notes finales d’une façon déclamatoire.
Chez lui, le sens de l’harmonie est également très particulier. Outre la prédilection qu’il montre pour les modes de la musique populaire, surtout dans les Mazurkas (quintes vides d’accompagnement ou enchaînements d’accords parallèles défendus par les traités, ou encore formules de cadences substituant le deuxième degré de la gamme au quatrième), on relèvera l’analogie qui se manifeste entre les éléments de l’harmonie et ceux de la mélodie. On peut constater le même balancement indéterminé, le même principe pendulaire aussi bien dans l’éloignement des harmonies de la tonique et dans leur retour vers cette tonique que dans certains de ses thèmes où alternent deux phrases, la première tendant à l’éloignement du son principal, la seconde tendant à son retour, avec la répétition du même mouvement autour du son initial.
Souvent l’harmonie n’est que suggérée (Prélude en fa dièse mineur). Elle n’est jamais compacte ni lourde. Cependant, elle sait avoir les plus grandes audaces, si souvent incomprises. Ainsi en est-il du mi bémol de l’introduction de la Première Ballade si longtemps corrigé en ré. Ainsi encore les deux accords d’introduction du Premier Scherzo et l’accord si déchirant, frappé presque avec rage, avant le trait final. Ou enfin les étranges harmonies d’accords brisés qui accompagnent la mélodie de l’Étude en fa mineur pour la Méthode des méthodes. Restituée dans son intégrale originalité dans l’édition de É. Ganche, elle étonne à ce point par ses fausses relations chromatiques volontaires que de trop nombreux virtuoses préfèrent encore l’exécuter sous un aspect édulcoré.
Quant à la rythmique de Chopin, elle est si étroitement associée aux éléments de la tension mélodique ou harmonique de son inspiration qu’il est surprenant qu’on ait pu si longtemps la trahir sous prétexte de rubato. Chopin avait bien le génie du rubato au point d’en déconcerter ses contemporains, jusqu’à Mendelssohn et Berlioz. Il l’enseignait comme un art. Mais, sachant bien que le moindre excès en ce domaine ne fait qu’en détruire la poésie, il ne manqua jamais de recommander à ses élèves « que leur main gauche soit leur maître de chapelle et garde toujours la mesure ». On peut même soutenir qu’il pensait toujours en écrivant ses mélodies à leur exécution en rubato ; l’examen des figures rythmiques compliquées du Cinquième Nocturne en fa dièse majeur en fournit un bon exemple.
Comme interprète, Chopin avait frappé ses contemporains par l’originalité et la richesse expressive de son jeu que Liszt lui-même admirait profondément. Il est certain qu’il a exercé une considérable influence sur le développement du style d’exécution pianistique. Aucun enregistrement ne peut nous en apporter le témoignage direct, mais ses partitions, notées avec un soin minutieux des détails, peuvent être considérées comme un reflet fidèle de l’exécution. Aucun compositeur avant Chopin n’avait sans doute poussé aussi loin la recherche de la précision dans l’écriture. À cet égard, il est le plus « moderne » des musiciens romantiques.
Paul vigué
Pianiste
Rondo, Op.1 (KK 1 – 5)
Deustch Grammophon
Variations sur “la ci darem la mano” de l’opéra « Don Giovani » de Mozart, Op.2 (KK 6 – 15)
Deustch Grammophon
Sonate N°1, Op.2 (KK 928 – 931)
1. Allegro maestroso
2. Menuetto Allegreto
3. Largheto
4. Finale presto
Deustch Grammophon
Introduction et polonaise brillante pour piano et violoncelle, Op.3 (KK 16 – 21)
Deustch Grammophon & Naxos 8.553159
Rondo, Op.5 (KK 22 – 25)
Deustch Grammophon
4 Mazurkas, Op.6 (KK 26 – 46)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deustch Grammophon
5 Mazurkas, Op.7 (KK 47 – 79)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
5. N°5
Deustch Grammophon
Trio pour piano violon et violoncelle, Op.8 (KK 80 – 86)
1. Allegro con fuoco
2. Scherzo
3. Adagio sostenuto
4. Allegretto
Deustch Grammophon
3 nocturnes, Op.9 (KK 87 – 108)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deustch Grammophon
Etudes, Op.10 (KK 164 – 177)
1. N°1
2. N°2
3. N°3***
4. N°4
5. N°5
6. N°6
Deustch Grammophon
N°6, arrangement pour piano et violoncelle d’Alexander Glazounov
Naxos 8.553159
7. N°7
8. N°8
9. N°9
10. N°10
11. N°11***
12. N°12
Deustch Grammophon
Concerto pour piano N°1, Op.11 (KK 164 – 177)
1. Allegro maestroso
2. Romance, larghetto
3. Rondo vivace
Deustch Grammophon
Variations brillantes sur “Je vends des scapulaires” de l’opéra “Ludovic” de Hérold et Halevy), Op.12 (KK178 – 180)
Deustch Grammophon
Fantaisie sur des airs polonais, Op.13 (KK181 – 187)
Deustch Grammophon
Rondo à la krakowiak, Op.14 (KK188 – 197)
Deustch Grammophon
3 nocturnes, Op.15 (KK 198 – 215)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deustch Grammophon
* pour le N°1 voir Glazounov, « Chopiniana »
Rondo, Op.16 (KK 216 – 219)
Deustch Grammophon
4 Mazurkas, Op.17 (KK 220 – 236)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deustch Gramophon
Grande valse brillante, Op.18 (KK 237 – 245)
Deutsch Grammophon
Bolero, Op.19 (KK 246 – 249)
Deutsch Grammophon
Scherzo N°1, Op.20 (KK 273 – 279)
Deutsch Grammophon
Concerto pour piano N°2, Op.21 (KK 255 – 267)
1. Maestroso
2. Larghetto
3. Allegro vivace
Deustch Grammophon
Grande polonaise brillante, Op.22 (KK 268 – 272)
1. Andante spinato
2. Polonaise
Deutsch Grammophon
Ballade N°1, Op.23 (KK 250 – 254)
Deutsch Grammophon
4 Mazurkas, Op.24 (KK 280 – 296)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Etudes, Op.25 (KK 280 – 296)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
5. N°5
6. N°6
7. N°7
Deustch Grammophon
N°7 (arrangement pour piano et violoncelle de d’Alexander Glazounov)
Naxos 8.553159
8. N°8
9. N°9
10. N°10
11. N°11
12. N°12
Deustch Grammophon
2 polonaises, Op.26 (KK 345 – 356)
1. N°1
2. N°2
Deutsch Grammophon
2 Nocturnes, Op.27 (KK 357 – 369)
1. N°1 En ut dièse mineur
Deutsch Grammophon
N°1 En ut dièse mineur (Arrangement pour piano et violoncelle de Piatrigorsky)
Naxos 8.553159
2. N°2
Deutsch Grammophon & Lang Lang 1 / 2 Deuche Grammophon SACD 5.1
24 préludes, Op.28 (KK 370 - 478) 1839
Au XVe siècle, de courtes pièces improvisées permettent à l’interprète de vérifier l’accord de son instrument, « en prélude » à l’exécution de l’œuvre elle-même. Avec Andrea Gabrieli au XVIe siècle, Dietrich Buxtehude au XVIIe, François Couperin, Georg Friedrich Haendel et, surtout, Jean-Sébastien Bach au XVIIIe, le clavecin et l’orgue offrent ensuite au prélude de plus vastes dimensions et la fonction d’introduire une fugue ou une suite de danses ; cette tradition sera prolongée par Felix Mendelssohn, Johannes Brahms ou Dmitri Chostakovitch. En 1839, Frédéric Chopin achève la composition de l’une de ses œuvres les plus accomplies, le cycle des 24 Préludes pour piano, opus 28. Avec lui, le prélude devient une pièce poétique autonome, tour à tour envoûtant morceau de caractère ou fulgurante étude de virtuosité. Ces prodigieux instantanés musicaux, miracles de densité et d’expression « qui bercent l’âme en songes dorés et l’élèvent jusqu’aux régions idéales » (Franz Liszt) susciteront une longue descendance pianistique : Alkan (Vingt-cinq Préludes, opus 31, 1847), Ferruccio Busoni (Vingt-quatre Préludes, opus 37, 1881), Alexandre Scriabine, Florent Schmitt (Trois Préludes, opus 3, 1890-1895), Karol Szymanowski (Neuf Préludes, opus 1, 1899-1900), Serge Rachmaninov (Dix Préludes, opus 23, 1903 ; Treize Préludes, opus 32, 1910), Gabriel Fauré (Neuf Préludes, opus 103, 1910-1911), Claude Debussy (Douze Préludes, 1910 ; Douze Préludes, 1913), Erik Satie...
Pierre Breton
Musicographe
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
5. N°5
6. N°6
7. N°7 *
8. N°8
9. N°9
10. N°10
11. N°11
12. N°12
13. N°13
14. N°14
15. N°15
16. N°16
17. N°17***
18. N°18
19. N°19***
20. N°20
21. N°21
22. N°22
23. N°23
24. N°24
Deustch Gramophon
* pour cette oeuvre voir Frederico Mompou « Variation sur un thème de Chopin », mais aussi Sergueï Rachmaninov « Variations sur une thème de Chopin » (N°20)
Impromptu N°1, Op.29 (KK 479 – 484)
Deutsch Gramophon
4 Mazurkas, Op.30 (KK 485 – 504)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deutsch Grammophon
Scherzo N°2, Op.31 (KK 505 – 509)
Deutsch Gramophon
2 Nocturnes, Op.32 (KK 510 – 519)
1. N°1
2. N°2
Deutsch Grammophon
4 Mazurkas, Op.33 (KK 520 – 548)
1. N°1
2. N°2 ***
3. N°3
4. N°4
Deutsch Grammophon
3 Valses, Op.34 (KK 549 – 569)
1. N°1
2. N°2
Deutsch Grammophon
N°2 (Arrangement pour piano et violoncelle de Lev Ginzburg)
Naxos 8.553159
3. N°3
Deutsch Grammophon
Sonate N°2, Op.35 (KK 570 – 580)
1. Grave doppo movimento
2. Scherzo
3. Marche funèbre ***
4. Finale presto
Deustch Grammophon & ERATO
Impromptu N°2, Op.36 (KK 581 – 587)
Deutsch Grammophon
2 nocturnes, Op.37 (KK 588 – 600)
1. N°1
2. N°2
Deustch Grammophon
Ballade N°2, Op.38 (KK 601 – 609)
Deutsch Grammophon
Scherzo N°3, Op.39 (KK 610 – 614)
Deutsch Gramophon
2 polonaises, Op.40 (KK 615 – 625)
1. N°1***
2. N°2
Deutsch Grammophon
* pour la polonaise N°1 voir Galzounov , « Chopiniana ». Cette polonaise a bercé mon adolescence, et je l‘écoute toujours avec émotion.
4 Mazurkas, Op.41 (KK 626 – 645)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deutsch Grammophon
Valse, Op.42 (KK 646 – 652)
Deutsch Grammophon
Tarantelle, Op.43 (KK 654 – 662)
Deutsch Grammophon
* Pour cette Œuvre voir Glazounov, « Chopiniana »
Polonaises, Op.44 (KK 663 – 667)
Deutsch Grammophon
Prélude, Op.45 (KK 668 – 672)
Deutsch Grammophon
Allegro de concert, Op.46 (KK 673 – 678)
Deutsch Grammophon
2 nocturnes, Op.48 (KK 688 – 701)
1. N°1
2. N°2
Deustch Grammophon
Fantaisie, Op.49 (KK 702 – 707)
Deutsch Grammophon
3 Mazurkas, Op.50 (KK 708 – 722)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
* pour le N°3 voir Glazounov, « Chopiniana »
Impromptu n°3, Op.51 (KK 723 – 731)
Deutsch Grammophon
Ballade n°4, Op.52 (KK 732 – 738)
Deutsch Gramophon
Polonaise, Op.53 (KK 739 – 743)***
Deutsch Grammophon
*Une des œuvres les plus emblématique du compositeur.
Scherzo N°4, Op.54 (KK 744 – 748)
Deutsch Grammophon
2 nocturnes, Op.55 (KK 749 – 760)
1. N°1
2. N°2
Deustch Grammophon
3 Mazurkas, Op.56 (KK 761 – 773)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
Berceuse, Op.57 (KK 774 – 782)
Deutsch Grammophon
Sonate N°3, Op.58 (KK 783 – 790)
1. Allegro maestroso
2. Scherzo, molto vivace
3. Largo
4. Finale, presto ma non tanto
Deustch Grammophon & ERATO
3 Mazurkas, Op.59 (KK 791 – 806)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
Barcarolle, Op.60 (KK 807 – 814)
Deutsch Grammophon
Polonaise fantaisie, Op.61 (KK 815 – 821)
Deutsch Grammophon
2 nocturnes, Op.62 (KK 822 – 835)
1. N°1
2. N°2
Deustch Grammophon
3 Mazurkas, Op.63 (KK 836 – 848)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
3 Valses, Op.64 (KK 849 – 869)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
* pour le N°2 voir Glazounov, « Chopiniana »
Sonate pour violoncelle et piano, Op.65 (KK 870 – 888)
1. Allegro moderato
2. Scherzo
3. Largo
4. Final, allegro
Deutsch Grammophon & Naxos 8.553159
Polonaise, (KK 889)
Deutsch Grammophon
Mazurka (KK 891 - 895)
Deutsch Grammophon
Mazurka (KK 896 - 900)
Deutsch Grammophon
Grand duo concertant pour piano et violoncelle (KK 901 - 902)
Deutsch Grammophon
Variation N°6 du cycle Hexameron sur un thème de « I puritani » de Bellini (KK 903 – 904)
3 nouvelles études (KK 907 – 917)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
Mazurka „Notre temps“ (KK 918)
Deutsch Grammophon
Mazurka « A mon ami Emile Gaillard » (KK 919 – 924)
Deutsch Grammophon
Introduction et variations sur un air allemand « Der Schweizerbub » (KK 925 – 927)
Deutsch Gramophon
“Fantaisie – Impromptu”, Op. 66 Posthume (KK 932 – 939)
Deutsch Gramophon
4 Mazurkas, Op.Postume 67(KK 940 – 965)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deutsch Grammophon
4 Mazurkas, Op.Postume 68(KK 966 – 987)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
4. N°4
Deutsch Grammophon
2 Valses, Op.69 Posthume (KK 988 – 1006)
1. N°1
2. N°2
Deutsch Grammophon
3 Valses, Op.70 Posthume (KK 1007 – 1033)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deutsch Grammophon
3 polonaises, Op.71 posthume (KK 1034 – 1054)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deustch Grammophon
Nocturne, Op.72 N°1 posthume (KK 1055 – 1058)
Deustch Grammophon
Marche funéraire, Op.72 N°2 posthume (KK 1059 – 1068)
Deustch Grammophon
3 Ecossaises, Op.72 N°3 posthume (KK 1069 – 1085)
1. N°1
2. N°2
3. N°3
Deustch Grammophon
Rondo pour deux pianos, Op.73 posthume (KK 1086 – 1091)
Deustch Grammophon
Mélodies pour piano et soprano, Op.74 Post (KK 1092 - 1181)
1. Zyczenie
2. Wiosna
3. Smutna rzeka
4. Hulanka
5. Gdzie lubi
6. Precz z moich oczu
7. Posel
8. Slicyny chlopiec
9. Melodie
10. Wojak
11. Dwojaki koniec
12. Moja pieszcotka
13. Nie ma czego trzeba
14. Pierscien
15. Narzeczony
16. Poisnka litewska
17. Spiew z mogilki
Deutsch Grammophon
Transcription pour piano des lieds par Franz Liszt G/S480/R145
1. Zyczenie (Mädchens Wunsh) Op, 74 N°1
Ensayo & Naxos 8.553656
2. Wiosna (Früling) Op, 74 N°2
3. Hulanka (Bacchanal) Op,74 N°4
Naxos 8.553656
4. Moja piesczotka (Meine freunden) Op74 N°12
Ensayo & Naxos 8.553656
5. Pierscien (Das Ringlein) Op,74 N°14
6. Narzeczony (Die Heimkehr) Op, 74 N°15
Naxos 8.553656
Polonaise Op. Posthume (KK 1182 – 1183)
Deutsch Grammophon
Polonaise Op. Posthume (KK 1184)
Deutsch Grammophon
Polonaise Op. Posthume (KK 1185 - 1187)
Deutsch Grammophon
Polonaise Op. Posthume (KK 1188 – 1189)
Deutsch Grammophon
Introduction et variations sur un thème de Moore pour piano à quatre mains Op. Posthume (KK 1190 – 1192)
Deutsch Grammophon
Polonaise Op. Posthume (KK 1197 – 1200)
Deutsch Grammophon
Variations « Souvenir de Paganini » Op. Posthume (KK 1203)
Deutsch Grammophon
* Sur le thème vénitien, ‘O Mamma, Mamma cara’, Cf. Paganini Op.10
Mais aussi - Louis Moreau Gottschalk RO.45
Czary (piano et soprano) Op. Posthume (KK 1204 - 1206)
Deutsch Grammophon
Valse Op. Posthume (KK 1207 - 1208)
Deutsch Grammophon
Valse Op. Posthume (KK 1209 - 1211)
Deutsch Grammophon
Valse Op. Posthume (KK1212)
Deutsch Grammophon
Valse Op. Posthume (KK 1213 - 1214)
Deutsch Grammophon
Nocturne Op. Posthume (KK 1215 - 1222)
Deutsch Grammophon
Mazurka Op. Posthume (KK 1223)
Deutsch Grammophon
Mazurka Op. Posthume (KK 1224)
Deutsch Grammophon
Mazurka Op. Posthume (KK 1225 - 1226)
Deutsch Grammophon
Mazurka Op. Posthume (KK 1227 - 1228)
Deutsch Grammophon
Largo Op. Posthume (KK 1229)
Deutsch Grammophon
Cantabile Op. Posthume (KK 1230)
Deutsch Grammophon
Prélude Op. Posthume (KK 1231 – 1232)
Deutsch Grammophon
Nocturne Op. Posthume (KK 1233 - 1235)
Deutsch Grammophon
Dumka (piano et soprano) Op. Posthume (KK 1236)
Deutsch Grammophon
Valse “Sostenuto” Op. Posthume (KK 1237)
Deutsch Grammophon
Valse Op. Posthume (KK 1238 - 1239)
Deutsch Grammophon
Galop marquis Op. Posthume (KK 1240a)
Deutsch Grammophon
Feuille d’album Op. Posthume (KK 1240b)
Deutsch Grammophon
Fugue Op. Posthume (KK 1242)
Deutsch Grammophon
2 bourrées Op. Posthume (KK 1403 - 1404)
1) N°1
2) N°2
Deutsch Grammophon
Grand duo concertant pour piano et violoncelle, sur des thèmes de „Robert le diable“ de G. Meyerbeer (En collaboration avec Franchomme)
Naxos 8.553159
texte de Didier Descouens (email)
Tombe de Chopin au „Père Lachaise » Contrairement à la majorité d’autres sépulcres,
le repos de Chopin est perpétuellement fleuri
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